mardi 29 avril 2008

Sortie Cap ouest en escadre,

Sortie Cap ouest en escadre, à bord du Pogo
6 & 7 octobre 2007


Peu après la fête des sports, Cap ouest organisait une sortie en escadre, pour se retrouver entre membres, anciens et nouveaux venus.

Deux Sun Rise 34 de propriétaires ont été affrétés de Locmiquélic :
Otendo : Claude (propriétaire et skipper), Jean-François et Valérie, Richard et Cathy G (1er WE),
Yvan (de la Serge)
Margouillat : Dominique (skipper), Florence (Présidente), Didier et Marie-Claire (propriétaires),
Cathy (1er WE), Didier F. (2e WE), Rémi, Roselyne

Un Océanis 311 nous a rejoint de Redon en 2 jours (vive la retraite !) :
Caprice : Jacques (propriétaire et skipper), Claudine, Marcel

Enfin, un Pogo 8.50 a été loué à Kernével :
Skysweeper : Christophe (skipper), Frédéric (2e WE), Martine, Michel, Jean-Louis et Chrystèle

Nous avons la chance d’être à bord du Pogo 8.50, « bateau éminemment sportif ». Avant d’embarquer, je fouille dans ma pile de « Voiles et Voiliers » pour dénicher un article sur la bête. Le numéro Spécial Salon de décembre 2004 rapporte une traversée aller retour entre la Trinité et les Scilly dans la rubrique « Voiles et rêves… ». Il semble que le Pogo soit doté de toutes les qualités, à l’exception d’un point faible par petit temps – « trop de surface mouillée », dira Christophe.

La découverte du bateau vendredi soir est à la hauteur des espérances. L’extérieur racé est superbe. L’intérieur, minimaliste, est traité chaleureusement. Pas de vaigrage, mais directement le plastique blanc lumineux de la coque et du pont, marié avec du bois clair pour la grande table centrale, la table à carte et le plateau de cuisine. Pas de plancher : on a les pieds dans les varangues. Pas de portes non plus : des rideaux pour le triangle avant, la cabine AR et les toilettes, qui, relevés, dégagent un espace étonnant pour un voilier de cette taille. Un vrai loft, diront certains.

Après l(es)’apéritif(s) de rigueur, nous dégustons la cocotte de Christophe, un fameux Tajin d’agneau aux coings (hé oui quelle surprise !), et au lit !


Cuisine
Table centrale
Table à carte

Samedi, nous rejoignons Margouillat et Otendo dans l’avant-port de Lorient.
Après un bord de retrouvailles avec l’équipage de Margouillat, le Pogo sous spi prend les devants (désolés !). Objectif : les Glénans.

Margouillat
Pogo sous spi prend les devants

Las ! Arrivés à la pointe du Talut, nous rattrapons Jacques encalminé avec son spi asymétrique, et nous sommes scotchés à notre tour (dommage !).

Caprice
Otendo

Révision de l’objectif : Groix, visible toute proche, est plus adaptée à la météo.

Comme rien ne presse, Christophe et Frédéric décident d’une baignade. L’eau à 13°C ne semble pas les perturber ?? Ils nagent aussi décontractés qu’aux Atlantides à 25°C.

Pogo à rames
Nageurs polaires

Après cet intermède, le vent désespérément établi à force 1 nous permet de déjeuner, tout en régatant en finesse. Handicapé par sa surface mouillée (on y revient), le Pogo et son skipper doivent faire preuve d’ingéniosité pour gagner quelques mètres : Christophe et Michel sortent les rames de l’annexe, et pagayent en tête sous les commentaires hilares des autres voiliers.
Puis une deuxième baignade s’improvise entre les équipages du Pogo et de Margouillat. Cette fois-ci, je décide d’y aller. Et pour être sûr de ne pas reculer, je saute directement du pont. L’effet est saisissant ! Je remonte à bord illico avant l’arrêt cardiaque. Les autres nageurs sont plus courageux et prennent leur temps, passant d’un bateau à l’autre.

Enfin, nous repartons pour le mouillage des Sables Rouges, à l’Est de Groix.

Otendo en ligne de mire
Un bateau devant ???
… Jouons fin

Les 4 bateaux amarrés sur coffres, nous gonflons les annexes pour un tour à terre. Différents groupes se forment. Avec Otendo et Caprice, nous irons à Locmaria, boire une bière au soleil en terrasse.

A 19h30, c’est l’heure : toute l’escadre est invitée pour l’apéritif à bord du Pogo, qui accueille sans problème les 23 personnes dans son large cockpit… d’où l’intérêt d’un voilier sportif.
Margouillat jouera ensuite les prolongations jusque tard dans la nuit, d’après les éclats de rire et les clameurs qui nous parviennent. Les portraits réalisés par Florence témoignent de la chaude ambiance qui règne à bord.

Les Sables rouges (rien que pour nous !)
19h30…
…22h30

Dimanche, réveil en forme pour l’ensemble des bateaux, à l’exception de Margouillat qui semble avoir quelques difficultés : un problème de barre sous le front des équipiers ( ?).
Ah, barre, quand tu nous tiens… Il faut ajouter sur ce chapitre une intervention mécanique dans la journée sur la barre de Margouillat. Nous ne l’avons pas vue, mais Florence a filmé l’opération, dirigée de main de maître par Dominique, qui est en passe de devenir un grand spécialiste de la question.

Le départ des Sables Rouges se fait directement sous voile. Puis rapidement la « pétole » et une légère brume s’installent. Nous décidons d’aller au moteur chercher le vent plus à l’ouest. Nous en trouvons suffisamment pour se faire plaisir avec des réglages tout en finesse. Côté manœuvre, le Pogo est un régal. Il caracole en tête, malgré une succession de manœuvres d’homme à la mer, censée nous retarder.
Au final, la flotte s’éparpille, et chacun regagnera Lorient séparément.

Vers 16h nous nous amarrons à Kernével. Le temps de nettoyer le bateau, nous prenons la route vers 17h30.

Le vent n’était certes pas au rendez-vous, mais le plaisir de naviguer était bien là, sur un bateau exceptionnel pour ce qui nous concerne, sans stress, ni mal de mer pour personne, et toujours beaucoup de bonne humeur.
Prêts pour remettre ça !

Jean-Louis et Chrystèle